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Zéro-copy CDP : CDP composable, souveraineté et ROI

Zéro-copy CDP : souveraineté, coûts maîtrisés et autonomie métier – le véritable sens d’une CDP composable en 2025

Introduction

Zéro-copy CDP : dans un contexte géopolitique marqué par le durcissement des cadres de circulation internationale des données et l’affirmation de la souveraineté numérique, les directions marketing et DSI reconsidèrent la place du Cloud managé, du Composable et de l’On-Premise dans leurs architectures d’activation. L’EU Data Act est désormais applicable depuis le 12 septembre 2025, redéfinissant l’accès et l’usage des données issues d’appareils et de services connectés au sein de l’UE ; il impose, dans une certaine mesure, d’anticiper l’interopérabilité et de limiter les phénomènes de verrouillage technologique.

Parallèlement, la Chine a assoupli mais clarifié ses exigences de transferts transfrontières (PIPL, règlements CAC 2024-2025), tout en maintenant un niveau d’encadrement élevé ; le Canada poursuit l’évolution de son cadre (PIPEDA/CPPA). Nonobstant ces convergences, il convient de noter que la portée extraterritoriale du CLOUD Act continue de soulever des enjeux juridiques lorsqu’un prestataire est soumis au droit américain.

Dans ce contexte, les organismes publics, grands groupes et ETI recherchent des modèles d’activation qui conjuguent souveraineté des données, coûts prévisibles et autonomie métier. À cet égard, Scal-e met en œuvre une approche zéro-copy en mode CDP Composable (base chez le client ou son hyperscaler, aucune persistance chez l’éditeur) et une option On-Premise (application + base déployées dans l’environnement client) ; les équipes marketing opèrent en no-code sur une base unique dédiée qui alimente CDP, fidélité, marketing automation, clienteling, BI et marketing distribué.

1. Contexte

Les six derniers mois ont confirmé une repolitisation de la donnée. En Europe, l’EU Data Act – entré en vigueur en 2024 et applicable depuis le 12 septembre 2025 – consacre des droits d’accès/partage et renforce la portabilité, ce qui, dès lors, favorise des architectures interopérables et réversibles pour éviter les dépendances excessives aux fournisseurs.

En Chine, les règlements 2024-2025 ont créé des exemptions et seuils qui allègent certains dossiers de transfert tout en maintenant une exigence de gouvernance documentée ; de nombreuses marques opérant en APAC doivent, dans une certaine mesure, combiner localisation et vues globales sans PII (anonymisation/pseudonymisation) pour le pilotage central.

En Amérique du Nord, le débat se structure entre réforme canadienne (CPPA en cours) et portée extraterritoriale du CLOUD Act pour les prestataires relevant de la juridiction US – ce qui impose, pour les organismes publics et certains secteurs régulés, d’examiner la chaîne d’hébergement et d’opérations jusqu’aux sous-traitants de rang 2/3.

Dans ce paysage, SecNumCloud s’est imposé en France comme référentiel de cloud de confiance ; plusieurs opérateurs d’infrastructure ont obtenu la qualification ; l’ANSSI continue de publier des guides et mises à jour, ancrant la souveraineté juridique dans le périmètre de contrôle.

Conséquence pour le marketing : les organisations multi-pays/multi-marques privilégient des modèles zéro-copy (lecture à la source, base côté client) et/ou On-Premise afin d’aligner localisation des données, contrôle d’accès et time-to-value. La tendance de fond — retour d’intérêt pour l’On-Premise — ne traduit pas une nostalgie technologique, mais un arbitrage lucide entre risques juridiques, sécurité et TCO.

2. Enjeux techniques et juridiques

Contraintes structurantes. Les SI distribués, la pression temps réel (messageries, wallet, ads), et la gouvernance multi-zones exigent un modèle d’exposition sélectif (API, webhooks, SFTP, lectures DB), une journalisation exhaustive (audit trail) et une tenant isolation robuste (base dédiée par client) pour contenir le data leakage. Privacy by default, découpage par rôles et vues, pression marketing contrôlée : ces éléments ne sont plus accessoires, ils forment l’ossature de la conformité opérationnelle.

Triple souveraineté :

  • Souveraineté des données (où résident les données et quelles PII circulent),
  • Souveraineté technologique (qui contrôle l’empilement logiciel et les couches de virtualisation),
  • Souveraineté opérationnelle (qui peut couper, auditer, patcher, restaurer).
    Cette trilogie doit être couverte contractuellement (localisation, réversibilité, chaînes d’opérateurs) et techniquement (isolation, chiffrement, logs, PRA).

Cloud Act : il est établi que les autorités américaines peuvent, dans certaines conditions, requérir l’accès à des données détenues par des fournisseurs soumis à la juridiction US, y compris lorsque ces données sont stockées hors du territoire américain. Dès lors, pour les organisations sensibles, il est prudent d’éviter les points de dépendance qui exposeraient des données identifiantes à ce régime juridique.

Certifications et référentiels. Selon les secteurs et zones, les combinaisons usuelles associent ISO/IEC 27001 pour la gestion de la sécurité, SecNumCloud pour le cloud de confiance et, le cas échéant, HDS pour les données de santé ; l’objectif, dans une certaine mesure, n’est pas de « cocher des cases », mais d’opérationnaliser les principes : localisation, journalisation, réversibilité, contrôle d’accès.

Spécificités Chine/Canada. Les évolutions CAC 2024-2025 introduisent des exemptions et seuils pour certains flux sortants tout en conservant l’obligation de cartographier et documenter les transferts (PIPL). Au Canada, la transition vers la CPPA continue d’exiger une documentation des finalités et droits. En pratique, une vue globale sans PII alimente la BI centrale, les PII demeurant localisées – ce qui concorde avec une CDP zéro-copy.

3. Solutions : architecture zéro-copy, On-Premise et marketing cloud composable

Architecture technique.

En mode CDP Composable (zéro-copy), la base de données reste chez vouscloud database (Snowflake, BigQuery, Redshift, Databricks) ou hyperscaler (GCP, AWS, Microsoft Azure, OVHcloud) – sans aucune persistance de vos données clients chez l’éditeur ; l’application Scal-e opère via API REST OpenAPI v3, webhooks, SFTP et lectures DB.

En mode On-Premise, application et base sont déployées dans votre environnement (IAM local, SOC centralisé, PRA interne). Dans tous les cas, base unique dédiée (tenant isolation), privacy by default, data virtualization et distributed processing constituent le socle de performance et d’isolation.

Zéro-copy CDP signifie lecture à la source, minimisation des copies et réduction des coûts d’interface ; combiné au marketing cloud composable (CDP + fidélité + marketing automation omnicanal + clienteling + BI + marketing distribué) sur une base unique, il supprime les effets de latence et de divergence entre modules.

À l’inverse de certaines approches dites « CDP composable » proches d’un reverse-ETL (très utile côté IT), la couche no-code donne une autonomie quotidienne aux métiers (segmentation, scoring, agrégats, campagnes, dashboards) sans SQL.

Cas clients (anonymisés).

  • Banque française : architecture alignée SecNumCloud ; -60 % de temps d’audit RGPD via centralisation des logs, -40 % de surface d’exposition grâce au zéro-copy (aucune persistance chez l’éditeur).
  • Assurance européenne : hébergement co-localisé chez un hyperscaler européen ; -35 % de latence d’activation des campagnes, certification interne facilitée (localisation maîtrisée et traçabilité accrue).
  • Retail : passage d’un pipeline reverse-ETL à une CDP no-code ; création de segments en dix minutes au lieu de plusieurs jours/semaines, +12 campagnes par trimestre, réactivité multipliée par quatre.

Modèle économique. Scal-e ne facture pas à l’appel (lecture/écriture/calcul) : l’architecture évite l’explosion des requêtes facturables lorsque volumes et fréquences augmentent, stabilisant les budgets. Par ailleurs, des options d’hébergement souverain (Cloud dédié, HDS, SecNumCloud) sont possibles selon vos exigences (y compris bare-metal pour limiter les couches de virtualisation non souhaitées).

4. Mise en œuvre & ROI

Roadmap.

  1. Cadrage (2–4 semaines) : cartographie des sources, analyse de qualité, priorisation des clés de rapprochement, modélisation customer-centric ; définition des vues par périmètre (pays, marque, réseau).
  2. Connexion & normalisation (4–8 semaines) : flux batch/temps réel (API/webhooks/SFTP), data virtualization pour exposer les objets métiers sans ouvrir la base aux utilisateurs.
  3. Activation no-code (2–4 semaines) : Audience Builder, calculs/agrégats, pression et exclusions, orchestrations omnicanales.
  4. Gouvernance & conformité (continu) : privacy by default, journaux d’audit, export d’audit et réversibilité documentée ; supervision des flux (OK/Warning/Fail).

Transparence des coûts.

  • CAPEX (On-Premise) : serveurs/bare-metal, licences SGBD, sécurité (EDR/XDR), PRA, intégration IAM ; amortissables sur trois à cinq ans.
  • OPEX (Composable/Cloud) : exécution applicative, connectivité sécurisée, stockage cloud database, egress éventuel, monitoring.
  • Coûts cachés fréquents (à anticiper) : egress entre zones, requêtes facturables sur certains data warehouses, refactoring d’objets métiers côté BI, montées de version contraintes côté routage externe.

Hypothèses de ROI. Dans un contexte retail européen multi-pays (base de trois millions de contacts, quatre-vingts millions d’événements/an), l’autonomie no-code et la réduction de latence (segments en dix minutes vs. deux semaines) permettent typiquement : +15–25 % de campagnes à iso-ressources, +5–8 % de revenus par client via une pression mieux calibrée, et -20–30 % de tickets IT liés aux demandes d’extraction/transformation. Ces valeurs, bien entendu, tendent à varier selon la qualité initiale de la donnée et la maturité organisationnelle.

Limites explicites.

  • Zéro-copy ne supprime pas l’exigence de qualité des données ni les contraintes de gouvernance locale (PIPL, clauses contractuelles).
  • On-Premise requiert des équipes IT outillées (patching, monitoring, MCO) et des délais plus longs.
  • L’option Cloud public non qualifié demeure possible mais doit être arbitrée au regard du CLOUD Act et de la sensibilité des données traitées.

Conclusion

La zéro-copy CDP n’est pas un slogan : c’est une économie de copies qui réduit la surface d’exposition, une architecture composable qui aligne autonomie métier et gouvernance, et une réversibilité crédible à l’échelle groupe. Scal-e étend ce principe à toute la plateforme ( CDP, fidélité, marketing automation, clienteling, BI, marketing distribué ) sur une base unique dédiée, en Composable (zéro-copy) ou On-Premise, et en Cloud quand la rapidité prime. Dès lors, la décision n’oppose plus technologies mais degrés de souveraineté, time-to-value et TCO selon votre contexte.

FAQ

1) C’est quoi le zero-copy en CDP ?
Lecture de la donnée à la source, sans persistance chez l’éditeur ; la base reste chez vous (cloud database/hyperscaler). Bénéfices : réduction des copies, gouvernance simplifiée, coûts prévisibles.

2) CDP composable vs reverse-ETL : quelle différence opérationnelle ?
Le no-code composable donne l’autonomie aux métiers (segments en dix minutes), le reverse-ETL centralise la transformation côté IT (délais plus longs, dépendance aux sprints).

3) Comment gérer UE (RGPD) + Chine (PIPL) + Canada ?
Localisez les PII par région, fournissez une vue globale sans PII pour la BI centrale ; documentez les transferts (PIPL) et la réversibilité.

4) HDS, SecNumCloud et ISO 27001 : faut-il tout certifier ?
Non. ISO 27001 (ISMS) est de portée générale ; SecNumCloud qualifie le cloud de confiance ; HDS vise les données de santé. Choisir selon votre périmètre.

5) Scal-e facture-t-il « à l’appel » ?
Non. Scal-e ne facture pas à l’appel ; l’architecture vise à éviter l’explosion des coûts par requêtes (lecture/écriture/calcul).

6) Scal-e est-il référencé par des tiers ?
Forrester Wave B2B CDP (2023 & 2025) et label RealCDP (CDP Institute).

À propos de Scal-e

Scal-e est une marketing cloud platform intégrée et composable pour entreprises B2B/B2C, déployable en Cloud, Composable (zéro-copy) ou On-Premise.

La plateforme réunit ETL & DQM avancé, CDP, orchestration omnicanale (email, SMS, RCS, WhatsApp, wallet, push…), fidélité (earn-&-burn), BI self-service, clienteling et marketing distribué, opérés en no-code par les équipes métier. Chaque instance dispose d’une base unique dédiée (tenant isolation), privacy by default, data virtualization et distributed processing.

Reconnu par le CDP Institute et cité par Forrester (B2B CDP), Scal-e opère mondialement avec un pilotage européen de la gouvernance et de la conformité.

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